«Environ 600 000 nouveaux emplois ont été créés depuis 2010. Cette croissance n’a pas entraîné de détérioration des conditions de travail ni de discrimination à l’égard des travailleurs nationaux. L’immigration de travailleurs de l’UE résultant de la libre circulation des personnes ne s’est pas traduite par une augmentation du chômage des travailleurs suisses.»
«Avec le vote sur l'initiative de limitation, nous sommes à la croisée des chemins en matière de politique européenne. L’accord sur la libre circulation des personnes est lié aux six autres volets des accords bilatéraux I par la clause guillotine. La résiliation de l’accord sur la libre circulation des personnes entraînerait automatiquement celle des autres accords. La disparition de la reconnaissance mutuelle en matière d’évaluation de la conformité aurait des conséquences particulièrement graves pour les PME.»
«La pénurie de main-d’œuvre qualifiée est une réalité. Une réalité qui ne cesse de s’accentuer. En tant que PME, nous sommes doublement pénalisés par la pénurie de travailleurs qualifiés. Premièrement, l’absence d’un collaborateur nous affecte plus qu’une grande entreprise et, deuxièmement, nous disposons de moins d’atouts sur le marché très concurrentiel du recrutement, car nous ne pouvons pas offrir les mêmes perspectives de carrière que les grandes entreprises.»
L’initiative populaire «Pour une immigration modérée (initiative de limitation)» a été déposée le 31 août 2018, sous la forme d’un projet rédigé de toutes pièces et munie de 116 139 signatures valables. Elle demande que l’immigration des étrangers en Suisse soit réglée de manière autonome sans libre circulation des personnes. Elle exige du Conseil fédéral qu’il dénonce l’accord sur la libre circulation des personnes conclu avec l’UE dans le cas où la Suisse ne parviendrait pas à mettre fin à cet accord par la voie de la négociation dans le délai d’un an.
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